Comme chaque mois, retrouvez notre lettre de gestion où nous vous proposons une analyse macro-économique du marché, la présentation du comportement de nos fonds et leurs performances.
Retrouvez également en vidéo les actualités de notre gamme de fonds Digital Funds.
Les indices actions en Europe ont autant grimpé depuis le début de l’année que lors de l’exercice annuel précédent. Le rally boursier initié en septembre 2022, peu après l’invasion de l’Ukraine, se prolonge, et le gain sur les indices européens est de l’ordre de +50% depuis à peine plus de 2 ans. Nous entrons dans la 3ème phase de ce cycle boursier haussier. La première phase (septembre 2022 > octobre 2023) était celle du soulagement : l’économie mondiale se montrait bien plus résiliente qu’anticipé malgré une inflation à l’époque à deux chiffres. La deuxième phase (octobre 2023 > décembre 2024) a été la conséquence positive de la baisse rapide de l’inflation et de l’imminence d’un pivot monétaire accommodant par les banques centrales. La troisième phase qui a pris racine depuis le début de l’année est celle de la normalisation fondamentale des différents segments de la cote. C’est désormais le cas pour les grands indices européens qui viennent d’atteindre leur niveau de valorisation historique moyen. Au niveau des compartiments stylistiques, seul le segment « Value » présente actuellement une décote vis-à-vis de ses standards historiques, mais sa surperformance depuis le début de l’année, qui prolonge une tendance en place depuis novembre 2020 et la découverte des vaccins, vient progressivement normaliser la situation. À titre d’illustration, le secteur bancaire, qui représente une part importante de la « Value » reste encore le secteur européen le plus décoté par rapport à sa moyenne historique en dehors du secteur de l’énergie (PER actuel du STOXX Europe Banque 8.5x vs. 10.4x en moyenne depuis 2000), et ce en dépit de la forte performance du secteur en 2024 (+26% hors dividendes) et depuis le début de l’année (+23.5%).
Les indices américains après un bon mois de janvier ont baissé en février (MSCI USA NR -1.6%, MSCI USA Small NR -5.0%), et affichent désormais des performances depuis le début de l’année assez neutres (MSCI USA NR à +1.4% et MSCI USA Small NR à -1.5%), et une fois n’est pas coutume très en deçà des indices européens (MSCI Europe NR +10.3% depuis le début de l’année).
Les premiers pas de l’administration Trump semblent avoir jeté un trouble et cela a pesé sur le segment « croissance » de la cote ainsi que sur le compartiment des petites et moyennes valeurs. Les secteurs croissance services de communication (-6.6% en février), consommation discrétionnaire (-9.0%) et technologie (-1.7%) ont ainsi pesé, alors que les secteurs à dominante « Value » énergie (+3.7%), services aux collectivités (+1.5%) et finance (+0.6%) se sont bien comportés.
En dépit de publications trimestrielles de bonne facture, les investisseurs semblent en ce début d’année se détourner des grands indices américains, chers et très concentrés. Toutefois, nous continuons d’identifier des poches d’inefficience au sein du marché US, à même de bénéficier à notre approche active de la gestion. À titre d’illustration, alors que la valorisation du MSCI USA est surévalué de 35% par rapport aux standards historiques (PER de 21.7x vs. moyenne depuis 2005 de 16.1x), le segment des petites et moyennes valeurs présente lui une décote de -3.6% (PER MSCI USA Small 18.6x vs. moyenne historique de 19.3x).
Digital Stars Europe Acc présente sur le mois de février une hausse de +1.6%, contre +3.6% pour le MSCI Europe NR.
Le positionnement sectoriel et géographique du fonds demeure bien orienté sur le mois. Cependant, l’allocation toutes capitalisations du fonds a pesé en termes relatifs, car même si les small et mid caps (actuellement surpondérées) ont progressé de +4.6% depuis le début d’année, elles restent nettement en retrait du segment des grandes capitalisations sur le mois. Les rebalancements effectués en février ont été diversifiés, augmentant principalement les positions dans le secteur de la consommation discrétionnaire (luxe) et de la finance. On trouve dans les sortants surtout des valeurs des secteurs de l’industrie et des services de communication (médias et télécom). Digital Stars Europe est nettement surpondéré sur la finance (services financiers) et l’industrie. Le fonds est sous-pondéré dans la santé, les biens de consommation de base et la technologie. Le Royaume-Uni demeure le premier poids du fonds à 25.9%, devant l’Italie (première surpondération) à 16.2% et la Suisse à 10.3%. Avec un poids de 4.9%, la France reste le pays le plus sous-pondéré.
Digital Stars Continental Europe Acc termine le mois de février à +2.7%, contre +3.7% pour le MSCI Europe ex UK NR.
L’allocation sectorielle et géographique du fonds lui aura été favorable en février, mais la surpondération actuelle des petites et moyennes valeurs, a pesé en termes relatifs, car même si celles-ci ont progressé de +6.7% depuis le début d’année, elles sont restées en retrait des plus grosses capitalisations sur le mois. Les rebalancements effectués en février ont été diversifiés, augmentant principalement les positions dans la finance, la consommation discrétionnaire (luxe) et les matériaux. Parmi les sortants, on trouve essentiellement des valeurs des secteurs de l’industrie, de la santé et des services de communication. Digital Stars Continental Europe est surpondéré sur la finance, l’immobilier et l’industrie, et sous-pondéré dans la technologie, la consommation de base et la santé. L’Italie (première surpondération) est toujours le premier poids du fonds à 19.9%, devant la Suède qui progresse à 14.9% et la Suisse à 13.2%. Avec un poids de 7.6%, la France reste le pays le plus sous-pondéré.
Digital Stars Eurozone Acc a réalisé +0.4% au mois de février, contre +3.5% pour le MSCI EMU NR.
Le positionnement sectoriel du fonds s’est avéré bien orienté sur le mois. Cependant, l’allocation toutes capitalisations du fonds, qui surpondère actuellement les petites et moyennes valeurs, a pesé en termes relatifs, car même si les small et mid caps ont progressé de près de +2.9% sur le mois, elles restent en retrait du segment des grandes capitalisations. Les rebalancements effectués en février ont été diversifiés, augmentant les positions dans les secteurs de la consommation discrétionnaire et des médias. Parmi les sortants, on trouve essentiellement des valeurs des secteurs de la finance et de la santé. Le secteur de la consommation discrétionnaire est la principale surpondération du fonds, devant l’immobilier et la finance. Le fonds est sous-pondéré dans les secteurs des biens de consommation de base, de la technologie, des matériaux et de l’énergie. L’Allemagne devient la première pondération du fonds à 22.2%, suivie de l’Italie avec 21.8% et de la France à 20.0%. L’Italie demeure le pays le plus surpondéré, et la France le plus sous-pondéré.
Digital Stars Europe Smaller Companies Acc termine le mois de février à +0.9%, contre +0.6% pour le MSCI Europe Small Cap NR.
Le bon comportement du fonds en termes relatifs provient essentiellement de la bonne performance de titres de l’industrie (MilDef Group, Koninklijke Heijmans) et de la finance (BPER Banca, Banca Popolare di Sondrio). Les rebalancements effectués en février ont été marqués par l’augmentation des positions dans le secteur de la consommation discrétionnaire, de la finance et de la technologie. Parmi les sortants, on trouve essentiellement des valeurs des secteurs des biens de consommation de base et de l’industrie. Le portefeuille est maintenant principalement surpondéré dans la finance, la santé et l’industrie, et sous-pondéré dans l’immobilier et la technologie. Le Royaume-Uni reste le plus gros poids du portefeuille à 20.4%, devant la Suède à 15.9% et l’Italie à 14.0%.
Digital Stars US Equities Acc USD a terminé à -4.2% en février, contre -1.6% pour le MSCI USA NR et -5.0% pour le MSCI USA Small Cap NR.
Sur le marché américain, le mois de février a été défavorable pour les petites capitalisations. Malgré un bon positionnement du fonds (surpondéré sur les financières et l’immobilier, et sous-pondéré sur les médias) le fonds a souffert de son exposition all-cap et d’une correction sur certaines valeurs de la technologie ayant fortement surperformé ces derniers mois. Le rebalancement effectué en février a été assez diversifié, avec l’intégration de titres des secteurs de la finance et de l’industrie, et la sortie de titres des médias et de la technologie. Le fonds présente une forte surpondération dans la finance et l’industrie. Les secteurs les plus sous-pondérés restent les médias et la technologie.