La lettre de gestion
Mars 2024

06 avril 2024

Les indices actions ont poursuivi leur ascension en mars (MSCI Europe NR +3.9%, MSCI USA NR +3.1%). L’impressionnant rally initié en octobre dernier est la conséquence logique d’un contexte dans lequel se dessine une double inflexion vertueuse des cycles de croissance et monétaire. La sous-évaluation manifeste des indices d’un point de vue fondamental a été corrigée. Les indices européens se valorisent à un niveau proche de la moyenne historique. C’est moins vrai aux États-Unis, où l’on constate une surévaluation de l’indice S&P 500, en raison de la forte représentation des « Magnificent » chèrement valorisés. Toutefois, le segment des petites et moyennes valeurs, dont le comportement relatif est traditionnellement procyclique, reste décoté des deux côtés de l’Atlantique (PER MSCI USA Small Cap 18.5x vs. moyenne depuis 20 ans de 19.2x, PER MSCI Europe Small Cap 13.4x vs. moyenne 14.7x) et pourrait s’avérer un bon relais de performance dans les prochains mois.
Le positionnement de nos fonds (paris positifs sur l’immobilier et la finance, paris négatifs sur les défensives) leur a permis de profiter du contexte porteur de l’ensemble du marché en mars, malgré quelques déceptions sur certains titres technologiques. Dans ce contexte, les fonds Digital Stars terminent en surperformance sur le mois par rapport à leurs indices.

Digital Stars Europe Acc présente sur le mois une hausse de +4.2% contre +3.9% pour le MSCI Europe NR. La surpondération des secteurs de l’immobilier et de la finance a porté le fonds (Fastighets AB Balder BPER, Banco de Sabadell, BBVA), de même que la sous-pondération de la consommation de base. Quelques déceptions sur des valeurs technologiques ont pesé négativement, accentuant la sous-performance relative du secteur.
Les rebalancements effectués en mars ont été diversifiés, augmentant nettement les positions dans le secteur de l’industrie. On trouve dans les sortants des valeurs des secteurs de l’immobilier, de l’énergie, des services aux collectivités et de la consommation discrétionnaire.
Digital Stars Europe est surpondéré sur les industrielles, les financières et l’immobilier. Le fonds est sous-pondéré dans la santé et la consommation de base.
L’Italie (première surpondération) devient le premier poids du fonds à 17.4%, devant le Royaume-Uni à 14.5% et la Suède à 10.7%.

Digital Stars Continental Europe Acc termine le mois de mars en hausse de +4.2% contre +3.7% pour le MSCI Europe ex UK NR. La surpondération des secteurs de l’immobilier et de la finance a porté le fonds (Fastighets AB Balder BPER, Banco de Sabadell, BBVA), de même que la sous-pondération de la consommation de base. Dans les matériaux de construction, quelques titres se sont distingués (Buzzi, Heidelberg Materials), contrairement à certaines valeurs technologiques qui ont déçu et ont accentué la sous-performance du secteur.
Les rebalancements effectués en mars ont été diversifiés, augmentant nettement les positions dans le secteur de l’industrie, ainsi que dans la finance et la pharmacie. On trouve dans les sortants des valeurs des secteurs de l’énergie, des services aux collectivités et des services à la communication.
Digital Stars Continental Europe est surpondéré sur l’immobilier, la finance et l’industrie, et sous-pondéré dans la santé et la consommation de base.
L’Italie (première surpondération) est toujours le premier poids du fonds à 17.8%, devant la Suède à 14.4% et l’Allemagne à 12.1%.

Digital Stars Eurozone Acc a réalisé +4.3% contre +4.4% pour le MSCI EMU NR. Le fonds a bénéficié des mêmes tendances en absolu, mais a été confronté à de mauvaises annonces de résultats. Toutefois, la performance mitigée de certaines grosses capitalisations (ASML, LVMH) a permis au fonds de terminer le mois en ligne avec son benchmark.
Les rebalancements effectués en mars ont vu l’intégration de valeurs financières, du papier et de l’immobilier. Du côté des sorties, le secteur de la technologie est le plus représenté.
Le secteur des médias reste le principal pari relatif du fonds, qui est également surpondéré dans les secteurs de la consommation discrétionnaire et de l’immobilier. Le fonds est sous-pondéré dans les secteurs des services aux collectivités, de l’alimentation, de la santé, de l’énergie et des matières premières.
La France reste la première pondération avec 24.7%, suivie de l’Italie 21.1% devant l’Allemagne avec 16.7%. L’Italie reste le pari relatif le plus important du fonds, et la France la sous-pondération la plus importante du fonds.

Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en hausse de +3.6% en mars, contre +4.3% pour le MSCI Europe Small Cap NR. Les quelques bonnes annonces de résultats sur certains de nos titres (CMC Markets, Maire Tecnimont) ont partiellement compensé d’autres annonces plus décevantes intervenues en début de mois (Clas Ohlson, Mota Group).
Les revues mensuelles du portefeuille se sont principalement focalisées sur le renforcement des valeurs industrielles et de la santé. Les ventes ont principalement concerné l’énergie, les télécommunications, la consommation discrétionnaire et la technologie.
Le portefeuille est maintenant principalement surpondéré dans les industrielles, les matériaux et la consommation de base, et sous-pondéré dans la finance et l’énergie.
La Suède (un des deux pays les plus surpondérés avec l’Italie) est maintenant le plus gros poids du portefeuille à 21.1%, devant l’Italie à 17.0% et le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) à 16.8%.

Digital Stars US Equities Acc USD a progressé de +3.5% en mars, contre +3.1% pour le MSCI USA NR et +3.8% pour le MSCI USA Small Cap NR. Le marché américain s’est comporté de manière assez homogène, ce mois-ci. Ce sont donc les comportements individuels des titres qui ont permis de faire la différence, grâce aux annonces positives de certains de nos titres en portefeuille (GAP, Honest Company).
La dernière revue mensuelle du portefeuille a principalement renforcé les positions dans les médias et l’immobilier, et réduit notamment les positions sur les industrielles, les matières premières et la consommation discrétionnaire.
Le fonds présente une forte surpondération dans l’industrie, ainsi que dans la consommation discrétionnaire et la finance. Les secteurs les plus sous-pondérés sont la technologie, les médias et la santé.