Après l’euphorie boursière de la fin 2020, les indices actions se sont repliés de -0.7% en Europe (MSCI Europe NR) et de -1.0% aux États-Unis (S&P 500 NR). L’identification de nouveaux variants du Coronavirus, et le déploiement compliqué de la campagne vaccinale expliquent un retour de l’aversion au risque, certes modéré. Le scénario d’un retour prochain à une vie quasi normale n’est pas remis en cause mais simplement retardé. Les premiers éléments dont nous disposons dans les pays qui vaccinent à grande échelle sont très encourageants et semblent indiquer que l’immunité collective est un objectif atteignable. Par ailleurs le sentiment de pénurie face au vaccin crée le besoin et augmente l’adhésion de la population à la campagne vaccinale. La reprise économique sera violente. Les effets de base sont favorables et les ménages ont fait des réserves.
Les banques centrales vont par ailleurs conserver leur politique monétaire accommodante car elles n’en ont pas le choix. Le plan de soutien d’urgence de la BCE représente près de 17% du PIB de la zone, et le plan de relance budgétaire US pourrait atteindre 10% du PIB américain.
Les valorisations des indices actions restent attractives des deux côtés de l’Atlantique. La prime de risque du marché US est de 3.5%, et reste au-dessus de la moyenne historique de 3.2%. En Europe, elle s’établit à 6.1% vs 5.0% en moyenne sur 20 ans. Le Momentum de révision des perspectives bénéficiaires est de surcroit bien orienté, tout comme le Momentum boursier moyen terme des actions dans la mesure où tous les grands indices mondiaux évoluent au-dessus de leur moyenne mobile 200 jours.
Après une année 2020 exceptionnelle, durant laquelle les performances auront dépassé 15%, les fonds Digital poursuivent leur progression en janvier et surperforment de nouveau leurs indices de référence. Les meilleurs contributeurs du mois sont majoritairement des titres qui s’étaient illustrés l’an dernier. On retrouve ainsi les titres de la distribution internet (HelloFresh, Shop Apotheke, Global Fashion Group, B&M), du jeu en ligne (Kindred, Gamesys), des semi-conducteurs (ASM International, ASML, BE Semiconductor Industries), bref les grands gagnants de la crise sanitaire. Les valeurs du diagnostic santé (Sartorius Stedim, Eurofins) ont également tiré parti de la diffusion des variants du virus. Santé, Énergie et Technologie sont les meilleurs secteurs du mois. On notera une volatilité accrue durant la deuxième quinzaine du mois sur la performance relative des différents styles (« valeur », « croissance », « qualité »), avec des différentiels de performances parfois importants sur une journée, se compensant globalement.
La performance mensuelle de Digital Stars Europe Acc est de +0.6%, contre -0.7% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Europe Ex-UK Acc termine janvier à +0.4% contre -1.1% pour le MSCI Europe ex UK. Digital Stars Eurozone Acc a réalisé +3.1% contre -1.3% pour le MSCI EMU NR.
Les rebalancements effectués en janvier ont été diversifiés, favorisant les petites et moyennes capitalisations. La thématique du « digital » est de nouveau présente, tout comme les énergies renouvelables. Le biais cyclique des fonds est renforcé par l’introduction de valeurs industrielles ayant un fort potentiel de croissance. À l’inverse, des valeurs de la distribution alimentaire ou des métaux précieux sont vendues. Digital Stars Europe reste surpondéré sur la technologie et la consommation discrétionnaire ; et sous-pondéré dans la santé et l’alimentaire. Le fonds est neutre sur les financières. Le Royaume-Uni reste la première pondération et progresse à 18.9%, devant l’Allemagne 16.7% et la Suède, en recul à 15.9%.
Le mois de janvier a été hésitant mais mouvementé sur les marchés des petites et moyennes valeurs : Digital Stars Europe Smaller Companies Acc termine à l’équilibre à -0.1%, en léger retrait par rapport au MSCI Europe Small Cap NR à +0.4%. Sur le mois, la thématique des énergies renouvelables s’est à nouveau fait remarquer par des hausses et des baisses successives conséquentes. VERBIO et Solarpack terminent respectivement meilleur et pire contributeurs du fonds. En termes relatifs, c’est la consommation cyclique qui pèse le plus sur le fonds (Dufry, BHG Group, B&O, Games Workshop).
La dernière revue mensuelle du portefeuille a nettement favorisé les plus petites capitalisations. Le modèle a continué à pousser des titres plus cycliques de l’industrie et la technologie, et à alléger la consommation cyclique et la finance. À noter un allègement de la Finlande, de la Suède et de l’Autriche, et un renforcement de l’Allemagne et de la France.
Le portefeuille est surpondéré dans les industrielles et l’énergie, et est sous-pondéré dans l’immobilier, la finance et la santé. L’Allemagne (21%), toujours nettement surpondérée, devient le premier pays du fonds, devant le Royaume-Uni (20%) qui reste très sous-pondéré.
Aidé par la forte tendance sur les small caps, Digital Stars US Equities Acc USD a terminé à nouveau en hausse ce mois-ci, et affiche une performance de 4.9%, battant nettement le S&P 500 NR à -1.0%, mais en ligne avec le Russell 2000 NR à 5.0%. Plusieurs titres US comme Gamestop ont connu un « short squeeze » le 27 janvier. National Beverage et B&G Foods sont les seules valeurs du portefeuille à en avoir subi un. Elles ont été vendues à cette occasion avant leur inévitable redescente, terminant parmi les meilleurs contributeurs du fonds. La consommation discrétionnaire (Chuy’s Holdings, Hibbett Sports, MarineMax) et la technologie (Cambium Networks, Alpha & Omega Semiconductors, Plantronics) contribuent à nouveau significativement à la performance.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a été diversifiée. Elle a renforcé la finance, ainsi que l’industrie et les matériaux, et réduit la consommation.
Le portefeuille est maintenant surpondéré dans les industrielles, les banques et la consommation discrétionnaire, et sous-pondéré dans les médias et la santé.