La lettre de gestion
Avril 2024

07 mai 2024

Les indices actions ont reculé en avril (MSCI Europe NR -0.9%, MSCI USA NR -4.2%) et ont temporairement mis fin à une séquence haussière impressionnante initiée fin octobre, et ce, en dépit de publications trimestrielles qui démarrent en trombe. Les investisseurs ont préféré retenir la résilience de l’inflation aux États-Unis pour contrarier un consensus considérant comme acquise une prochaine baisse des taux directeurs par les banques centrales. Cela vient surtout corriger des anticipations de baisse des taux trop optimistes en début d’année mais ne remet pas en cause l’enclenchement prochain de ce processus accommodant, notamment en zone euro.
Mi-avril l’incertitude macro-économique a semé le doute dans l’esprit des investisseurs sur la capacité à maîtriser l’inflation. Puis les marchés se sont repris, notamment sur les petites et moyennes valeurs, bien représentées dans nos stratégies « toutes capitalisations ». Dans l’ensemble, les secteurs qui ressortent le mieux sont l’énergie, ainsi que les secteurs défensifs (santé, services aux collectivités et consommation de base). Dans ce contexte, les fonds Digital Stars terminent en surperformance sur le mois par rapport à leurs indices.

Digital Stars Europe Acc présente sur le mois une baisse de -0.7% contre -0.9% pour le MSCI Europe NR. La déception sur les matériaux de construction (Buzzi, CRH) a été largement compensée par les bonnes nouvelles publiées par nos titres dans les semi-conducteurs (Süss MicroTec, ASM International). Mais ce sont les industrielles qui contribuent le plus à la surperformance, notamment celles liées à l’énergie (Höegh Autoliners, MaireTecnimont).
Les rebalancements effectués en avril ont été diversifiés, augmentant nettement les positions dans les secteurs de l’industrie et des matériaux, ainsi que des médias. On trouve dans les sortants des valeurs des secteurs de la consommation discrétionnaire, de la banque et de l’assurance. Le Royaume-Uni sort renforcé, au contraire de la Suède.
Digital Stars Europe est surpondéré sur les industrielles, ainsi que sur la finance et l’immobilier. Le fonds est sous-pondéré dans la santé, la consommation de base et la consommation discrétionnaire. L’Italie (première surpondération) reste le premier poids du fonds à 17.5%, devant le Royaume-Uni à 15.4% et la Suède à 9.0%.

Digital Stars Continental Europe Acc termine le mois d’avril en baisse de -1.0% contre -2.0% pour le MSCI Europe ex UK NR. Le fonds a bien profité des performances de l’énergie à travers sa surpondération du secteur (Galp Energia) et à travers l’exposition de titres comme Höegh Autoliners ou MaireTecnimont. La déception sur les matériaux de construction (Buzzi, CRH) a été largement compensée par les bonnes nouvelles sur nos banques (BPER, Banco de Sabadell, CaixaBank) et nos semi-conducteurs (Süss MicroTec, ASM International).
Les rebalancements effectués en avril ont été diversifiés, augmentant nettement les positions dans le secteur de l’industrie, ainsi que dans les matériaux. Parmi les sortants, on trouve essentiellement des valeurs des secteurs de la finance : banque et assurance.
Digital Stars Continental Europe est surpondéré sur l’industrie, ainsi que l’immobilier, et sous-pondéré dans la santé, la consommation de base, ainsi que dans la consommation discrétionnaire.
L’Italie (première surpondération) est toujours le premier poids du fonds à 18.5%, devant la Suède à 12.5% et l’Allemagne à 11.4%.

Digital Stars Eurozone Acc a réalisé +0.3% contre -1.9% pour le MSCI EMU NR. Le fonds a bénéficié de son positionnement « toutes capitalisations boursières », ainsi que de bonnes annonces de résultat (SÜSS MicroTec). De plus, la mauvaise performance de certaines grosses capitalisations (ASML, LVMH) a permis au fonds de terminer le mois +2.5% devant son benchmark.
Les rebalancements effectués en avril ont vu l’intégration de valeurs consommation discrétionnaire. Du côté des sorties, le secteur des télécommunications est le plus représenté.
Le secteur de la consommation discrétionnaire devient le principal pari relatif du fonds, devant les médias et l’immobilier. Le fonds est sous-pondéré dans les secteurs des services aux collectivités, de l’alimentation, de la santé, de l’énergie et des matières premières.
La France reste la première pondération avec 26.7%, suivie de l’Italie 21.1% devant l’Allemagne avec 14.7%. L’Italie reste le pari relatif le plus important du fonds, et l’Allemagne devient la sous-pondération la plus importante du fonds devant la France.

Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé en hausse de +0.7% en avril, contre -0.8% pour le MSCI Europe Small Cap NR. Les quelques bonnes annonces de résultats sur certains de nos titres (Höegh Autoliners, CMC Markets…) ont permis au fonds de surperformer son indice de référence.
Les revues mensuelles du portefeuille se sont principalement focalisées sur le renforcement des valeurs industrielles et de la technologie. Les ventes ont principalement concerné l’immobilier et la consommation de base.
Le portefeuille est maintenant principalement surpondéré dans les industrielles et les matériaux, et sous-pondéré dans la finance, l’immobilier et l’énergie.
La Suède (un des deux pays les plus surpondérés avec l’Italie) est maintenant le plus gros poids du portefeuille à 18.2%, devant le Royaume-Uni (pays le plus sous-pondéré) à 16.5% et l’Italie à 16.1%.

Digital Stars US Equities Acc USD a baissé de -5.4% en avril, contre -4.2% pour le MSCI USA NR et -6.6% pour le MSCI USA Small Cap NR. Malgré une bonne performance de certaines capitalisations boursières moyennes (Badger Meter, Haemonetics Corporation…), le profil « toutes capitalisations » du fonds a été impacté par la sous-performance du segment des petites et moyennes valeurs. Il termine donc le mois entre les deux indices.
La dernière revue mensuelle du portefeuille a principalement renforcé les positions dans les industrielles et la consommation discrétionnaire, et réduit notamment les positions sur la technologie et la santé. Le fonds présente une forte surpondération dans l’industrie, ainsi que dans la consommation discrétionnaire et la finance. Les secteurs les plus sous-pondérés sont la technologie, les médias et la santé.