La lettre de gestion
Janvier 2020

31 janvier 2020

Après un très bel exercice 2019, les marchés actions ont débuté l’année sur leur lancée avant de corriger brutalement fin janvier en raison de la situation sanitaire en Chine, par nature imprévisible.
La menace d’une pandémie mondiale fait peser des craintes sur l’économie mondiale et toute comparaison avec la crise du SRAS en 2003 est rendue obsolète par le poids désormais significatif de la Chine dans les échanges mondiaux.
Même si la situation reste préoccupante et que cela touche malheureusement de nombreuses personnes dans leur chair, il faut garder à l’esprit que ce type d’évènement suscite des inquiétudes souvent exagérées. D’autant plus qu’après 5 mois de hausse ininterrompue depuis mi-août, les indices actions pouvaient apparaitre en surchauffe. Cette crise sanitaire est donc le parfait prétexte pour que le marché profite d’une saine respiration, et rien n’indique aujourd’hui que la puissante tendance haussière sur les actions puisse être à ce stade remise en cause.
Le Momentum économique se redresse partout dans le monde, et notre indicateur propriétaire atteint des niveaux inédits depuis deux ans en Europe. Les banques centrales maintiennent une politique monétaire très accommodante (les taux réels sont proches de -2% en zone euro). La valorisation reste attractive, puisque la prime de risque des actions européennes est repassée au-dessus de 7%, contre une moyenne sur 20 ans inférieure à 5%. Et enfin, la croissance bénéficiaire attendue reste robuste (+8.4% pour l’Euro STOXX en 2020). Autant d’arguments qui laissent augurer un avenir positif pour la classe d’actif actions.

Malgré la correction des marchés en fin de mois, liée au Coronavirus, les fonds Digital finissent janvier en hausse, surperformant nettement les indices. Les bonnes surprises observées lors des annonces de résultats annuels sur des titres détenus (HelloFresh, ASM International, Sartorius Stedim, Encavis, Lonza Group,…) expliquent en grande partie cette bonne résistance. Nos fonds ont également bénéficié de leur biais non-cyclique et d’un bêta un peu inférieur à 1. Les secteurs défensifs « Utilities » et Immobiliers affichent les meilleures performances mensuelles, quand les industrielles, les financières et les matières premières sont négatives. La performance mensuelle de Digital Stars Europe Acc est de +0.8%, contre -1.3% pour le MSCI Europe NR. Digital Stars Europe Ex-UK Acc termine janvier à +0.6% contre -0.8% pour le MSCI Europe ex UK NR. Digital Stars Eurozone a réalisé +1.3% contre -1.7% pour le MSCI EMU NR.

Les rebalancements effectués durant le mois ont été diversifiés. Nos modèles ont sélectionné des valeurs de toutes capitalisations dans les secteurs de la technologie, de la construction, du transport aérien et des « Utilities ». Le screening price momentum de Digital Stars Europe continue à intégrer des valeurs britanniques domestiques (construction, immobilier, distribution). Ces dernières bénéficiant de la levée des incertitudes sur le Brexit. Nous sommes globalement surpondérés sur la technologie, la consommation discrétionnaire et l’immobilier ; et sommes sous-pondérés dans les financières (principalement les banques), l’énergie et l’alimentaire. Le fonds garde un profil croissance. Le poids des valeurs britanniques dans Digital Stars Europe continue à progresser et atteint 29.4%, en surpondération de 3% par rapport au benchmark. La Suède est en recul mais demeure la deuxième pondération avec 14.4%. La tracking-error ex-ante de Digital Stars Europe est de 5.97% contre le MSCI Europe. Le bêta ex-ante est à 0.95.

Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a terminé le mois de janvier en hausse de +0.6%, contre -1.7% pour le MSCI Europe Small Cap NR. L’énergie renouvelable a été la thématique gagnante du mois, aussi bien dans la production d’énergie que dans la conception/ingénierie. Les valeurs britanniques du portefeuille ont tiré leur épingle du jeu malgré le retournement du marché, mais ce sont surtout l’Allemagne et la Suède qui ont marqué positivement la performance du fonds. Les valeurs de la santé ont marqué le pas, ainsi que les titres sensibles à la baisse du pétrole.
La dernière revue de portefeuille a été dirigée en faveur des plus petites capitalisations. La part de la techno et de la santé a été réduite ; celle des industrielles nettement poussée. Le poids des valeurs britanniques a à nouveau été augmenté, à l’inverse de celui des danoises.
Le portefeuille est surpondéré dans la techno, la consommation discrétionnaire et les services aux collectivités, et reste sous-pondéré dans les financières, la consommation de base et les industrielles. Le Royaume-Uni est toujours sous-pondéré, mais représente le premier poids géographique du portefeuille, devant la Suède et l’Allemagne.

Digital Stars US Equities Acc USD termine le mois de janvier en légère baisse de -0.2%, en ligne avec le S&P 500 NR (-0.1%), mais devançant largement le Russell 2000 NR (-3.2%). Le portefeuille étant resté à l’écart du secteur de l’énergie, la baisse du pétrole a eu un impact limité sur la performance absolue, mais positif en relatif. En revanche, la consommation discrétionnaire a pénalisé le fonds, notamment dans les vêtements et leur distribution.
La dernière revue de portefeuille a renforcé fortement les valeurs financières, et réduit le poids de la santé et de la consommation cyclique et non-cyclique.
Le portefeuille est surpondéré dans la consommation discrétionnaire, l’industrie et les financières, et sous-pondéré dans les services à la communication.

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