La lettre de gestion
Décembre 2020

31 décembre 2020

L’année 2020 s’achève sur une note positive. Les indices actions progressent en décembre de +3.8% aux États-Unis (S&P 500 NR) et de +2.4% en Europe (MSCI Europe NR). Le sentiment que le brouillard sanitaire, politique et économique se dissipe depuis début novembre provoque une brutale détente de la prime de risque des actions. L’arrivée du vaccin laisse espérer une fin prochaine de l’épidémie, et l’élection de Joe Biden un radoucissement des relations internationales. La BCE a pour sa part augmenté de 500 milliards d’euros son programme d’urgence d’achat d’actifs (PEPP) lors de sa réunion de décembre pour le porter à 1850 milliards jusqu’à mars 2022. Ce montant considérable représente environ 17% du PIB de la Zone euro. Enfin, l’accord post-Brexit est survenu, le pire a pu ainsi être évité in-extremis. Dans ce contexte, les actions conservent une forte attractivité en raison d’un environnement de taux qui restera en territoire négatif pour des années. Leur principal atout est le rendement. La prime de risque des actions européennes s’établit à 5.9%, au-dessus de la moyenne historique sur 20 ans de 5.0%. Elle prend en compte une quasi-recovery des bénéfices qui semble se matérialiser. Les bénéfices 2021 des entreprises qui composent le marché européen devraient en effet atteindre 87% de ce qu’ils étaient avant la crise, et le Momentum de révision du consensus s’est par ailleurs stabilisé depuis l’été dernier. Enfin, le Momentum de marché est favorable, l’intégralité des grands indices actions évoluant au-dessus de leur moyenne mobile 200 jours.

Les fonds Digital finissent décembre en nette hausse, surperformant de nouveau leurs indices de référence, et clôturant une année 2020 exceptionnelle où les performances auront dépassé 15% malgré la crise sanitaire. Les meilleurs contributeurs de l’année, à l’exception des valeurs de la santé, furent également ceux du mois. On retrouve ainsi les titres de la distribution internet (HelloFresh), du jeu en ligne (Evolution Gaming, Kindred, G5 Entertainment), de l’hydrogène (Ceres Power), des énergies alternatives (Neoen), des semi-conducteurs (ASM International) ou du jardinage (Husqvarna), bref les grands gagnants de la crise sanitaire. Le drawdown relatif de novembre est comblé. Après une année compliquée, nos titres britanniques ont tiré profit de l’accord sur le Brexit.
La performance mensuelle de Digital Stars Europe Acc est de +5.8%, contre +2.7% pour le MSCI Europe NR. La performance 2020 est de +15.6% contre -3%. Digital Stars Europe Ex-UK Acc termine décembre à +5.1% contre +2.4% pour le MSCI Europe ex UK NR (+20.2% depuis le début de l’année contre +2%). Digital Stars Eurozone Acc a réalisé +3.9% contre +2.5% pour le MSCI EMU NR (+18.3% depuis le début de l’année contre -0.5%).

Les rebalancements effectués en décembre ont été diversifiés, sélectionnant des titres de toutes capitalisations. On trouve aussi bien des valeurs « croissance » dans les secteur technologie (sécurité internet, marketing digital, distribution de matériel IT) que des valeurs « value », dans la logistique, la construction, la chimie ou l’acier. Digital Stars Europe reste surpondéré sur la technologie et la consommation discrétionnaire ; et sous-pondéré dans l’énergie, les matières premières et l’alimentaire. Le fonds est neutre sur les financières. Le Royaume-Uni reste la première pondération avec 18.6%, devant la Suède 16.1% et l’Allemagne 15.3%.

Nouveau mois de hausse pour les petites et moyennes valeurs : Digital Stars Europe Smaller Companies Acc a progressé de 7.8% en décembre, devant le MSCI Europe Small Cap NR qui a terminé à 6.0%. L’année 2020 se finit en fanfare pour le fonds avec une performance de 27.3%, contre 4.6% pour l’indice. Sur le mois, c’est la thématique transversale des énergies renouvelables qui s’est démarquée (Alfen, VERBIO, Encavis, Falck Renewables, Eolus Vind, Neoen), ainsi que le divertissement (Focus Home Interactive) et les banques (Bank of Ireland, Avanza Bank). La dernière revue mensuelle du portefeuille a favorisé les plus petites capitalisations. Le modèle a continué à pousser des titres plus cycliques, notamment dans l’industrie, et à alléger la technologie, la santé et l’immobilier. À noter un allègement de la Norvège et de l’Allemagne, et un renforcement du Danemark. Le portefeuille est surpondéré dans la consommation discrétionnaire et les industrielles, et est sous-pondéré dans l’immobilier. L’Allemagne (18%) est toujours nettement surpondérée, mais le Royaume-Uni (22%) reste le pays le plus représenté, malgré sa forte sous-pondération.

Digital Stars US Equities Acc USD a terminé à nouveau en hausse ce mois-ci, et affiche une performance de 6%, battant le S&P 500 NR (3.8%), mais derrière le Russell 2000 NR (8.6%). Le fonds termine bien l’année et affiche une hausse de 23.8% contre 17.8% et 19.5% respectivement pour le S&P 500 NR et le Russell 2000 NR. Les deux secteurs qui contribuent le plus en décembre sont la finance (Silvergate Capital, Live Oak Bancshares, Mr Cooper) et la technologie (Digital Turbine, SiTime, Calix, Cadence Design Systems). L’alimentaire et la distribution alimentaire ont contribué négativement (National Beverage, BJ’s Wholesale Club, Conagra, B&G Foods). La dernière revue mensuelle du portefeuille a été diversifiée. Elle a renforcé la santé, ainsi que la finance et les médias, et réduit légèrement les matériaux, la consommation et l’industrie. Le portefeuille est toujours surpondéré dans la consommation discrétionnaire et les industrielles, et sous-pondéré dans les médias et la santé.

Enfin, la Luxembourg Finance Labelling Agency a renouvelé pour 2021 le label LuxFLAG ESG aux fonds Digital Stars Europe, Digital Stars Europe Ex-UK, Digital Stars Europe Smaller Companies et Digital Stars US Equities. Ce renouvellement conclut positivement la validation annuelle par LuxFLAG de l’approche ESG dans nos processus de gestion.

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